Portes ouvertes et portes fermées

Morceaux d'idées

Apprendre le japonais… sans savoir si un jour j’irais au Japon. Ecrire une lettre à mon père… et finir par hésiter entre la jeter au feu ou simplement la garder sans la poster. Effacer le numéro de téléphone de No de mon répertoire… pour ne plus la revoir ou pour arrêter de penser qu’on était vraiment bien quand on était amies, toutes les deux ? Lire ce bouquin sur la folie qui traîne sur mon bureau et que je n’ai jamais pris le temps de lire… parce que je veux me convaincre que je suis folle et que c’est peut-être la meilleure des pensées que j’ai eues, ces derniers jours.

Demain, je fais un break. Une semaine hors du monde, hors du temps, en-dehors de tout et même en-dehors de moi. J’ai fait un constat surprenant, hier soir. Les gens qui ont un jour croisé mon chemin peuvent être rangés en deux catégories : ceux avec lesquels je finis par me détester et ceux avec lesquels je finis par m’oublier. Mes préférés sont ceux de la seconde catégorie. Ils deviennent généralement ce que l’on appelle dans notre jolie langue mes amis. Les premiers sont ceux que je suis en quelque sorte forcée de fréquenter, comme la famille ou les relations de boulots.

Je disais donc, demain, commence mon "break". "One way ticket, one way ticket to the blues..." La chanson qui passe à la radio tandis que j’écris ces mots. Si seulement cette semaine pouvait être un one way ticket... Mais un jour, ça le sera.