Le soleil derrière moi
Seule chose qui m’accepte comme je suis : le silence de la nature. Les arbres, le vent, les oiseaux, ils ne me jugent pas. Et là-bas au moins, je suis certaine d’être seule avec mes pensées. Seule avec mes pensées mais pas seule avec moi-même puisqu’il y partout autour de moi de petits signes de vies discrets et secrets.
Parfois je me dis que j’aurais dû naître ailleurs. J’aurais dû naître et grandir en pleine forêt, dans un de ces villages cachés et perdus quelque part sur le globe, un endroit simple avec des gens simples. Comme ça, j’aurais pu être simple, moi aussi. J’aurais pu vivre vraiment, sans prises de tête paralysantes, sans engagements emprisonnant. Juste vivre et savourer ce sentiment.