Dancing with the Devil
Sérieux, s’il existait une incarnation humaine du diable, là devant moi, j’en ferais mon meilleur ami tout de suite. Personne n’arrive à me supporter, ces temps-ci. Rien que la dernière soirée avec Mev, j’ai forcément fait un truc qu’il fallait pas mais bon je m’en souviens pas - merci la tequila - et à vrai dire, je me moque de ne pas savoir pourquoi elle a l’air de me faire la tronche. Sans parler de D que j’ai planté l’autre jour, l’abandonnant dans une boîte miteuse sans même être certaine qu’il connaissait le chemin pour rentrer chez lui. Et puis même envers la petite famille que je me coltine encore, je tire la gueule, je parle pas beaucoup, bref, je suis invivable en général. Mais bon, il n’existe pas de diable pouvant faire les quatre cents coups avec moi, alors je vais continuer de les faire toute seule...
J’ai vu un documentaire sur l’alcoolisme. La suite ? Une nuit d’insomnie durant laquelle j’ai cherché des infos sur le sujet. Résultat : je suis une alcoolique. Super. Qui dit mieux ? Après la dépression, la bipolarité, maintenant l’alcoolisme, c’est quoi le prochain ?
Je crois que je passe mon temps à faire ça, en fait. Un jour où je me désole complètement d’être aussi larguée et où je tire une tête de six pieds de long. Un jour où je me moque de moi-même et où je fais de l’ironie pour tromper ma souffrance. Et ça recommence. Cycle sans fin. Fait chier.