Portes ouvertes et portes fermées

Evasion

La pluie qui tombe dehors et que j’observe par ma fenêtre me soulage quelque peu. Elle tombe assez fort pour que j’arrive à oublier les bruits habituels qui me dérangent, comme par exemple mes voisins qui s’engueulent ou les voitures qui passent. J’essaye de m’évader dans cette pluie qui n’arrête pas de tomber ; j’essaye de retrouver le contact avec cet espèce d’îlot intérieur de paix que je ne peux visiter que lorsque je médite.
Hier, mon évasion, c’était l’alcool et des "amis" que je pouvais voir sans souffrir. Ce sont des "amis" qui ne me connaissent pas depuis longtemps, que je vois peu, avec qui je ne parle quasiment jamais de moi ; les "amis" avec lesquels je m’oublie moi-même.
J’ai décidé de ne pas aller chez No et je ne regrette finalement pas ce choix. Visiblement, une soirée bien arrosée suffit à me faire déculpabiliser. J’en avais prévu une autre ce soir, mais bon vu le temps qu’il fait, mes potes ne sont plus motivés. Les gars, c’est que de l’eau, sérieux, on dirait dans votre tête il pleut de l’acide tellement vous avez plus envie de bouger dès qu’il y a trois gouttes. Enfin bref, ça m’évitera de faire une nouvelle série de connerie ce soir, du coup. Autre tentative d’évasion : mater des films. Beaucoup de films. Il y en a tant que je ne connais pas encore que je pense ne pas m’ennuyer et même pouvoir m’occuper toute la nuit en cas d’insomnie.