Violence
Une crise. C’est parti de rien et c’est devenu l’enfer en moi en seulement quelques secondes. Des larmes, des coups dans le vide, des tremblements, et l’envie d’envoyer promener n’importe quelle personne croisant mon chemin. Hier soir, j’ai pensé à une théorie sur la violence. Sur ma violence et celle des autres. Puisque tout est exagéré dans les histoires, cela vaut autant pour le bonheur que pour la souffrance, non ? Donc, si je donne des coups ou que j’en prends, ça fera toujours moins mal que ce qui est raconté, que je lis, et que je m’imagine avec tant de facilité. Paraît que c’est aussi une réaction de dépressif, de chercher la douleur physique. Quelque chose comme provoquer la violence extérieure afin de minimiser l’impact de celle qui me ronge à l’intérieur.