Ne pas se laisser bouffer par les gens, par ces personnes qui se considèrent comme essentielles, qui n’arrêtent pas de se dire que si elles n’étaient pas là tu serais une loque ou que tu finirais mal parce qu’elles ne pourraient pas t’empêcher de faire des conneries.
Déterminer ce qui te fait sourire, ce qui te brise le cœur, et ce qui te mine l’âme à petit feu. Et faire en sorte d’agir en fonction de ça. Si on te dit que tu es sympa, faut le prendre pour ce que c’est : un avis d’une personne sur toi, un compliment qu’elle t’offre et que tu peux croire à partir du moment où ça te fait du bien d’entendre ça.
Ne jamais t’imaginer que les autres pensent comme toi. Si tu crois que tu viens de passer une soirée magique, ce n’est pas forcément le cas de la personne à côté de toi. Si tu crois que telle personne t’apprécie, que tu imagines qu’elle peut devenir un ami proche, un confident, tu vas trop loin, tu fais trop d’hypothèses et tu vas finir déçu. Faut pas se prendre la tête avec les suppositions. Rien ne se passe jamais de la façon dont on l’imagine.
Apprendre à reconnaître les moments où tu es le mieux placer pour gérer les choses et les moments où te reposer sur les autres peut t’éviter quelques problèmes. Si on te dit "tu devrais peut-être en parler avec tes parents...", c’est à toi de peser le pour et le contre, de savoir si en parler à quelqu’un va aggraver les choses ou t’aider. C’est ton choix, pas celui de quelqu’un d’autre. Si à la fin d’une soirée t’es complètement bourré et tu marches plus droit, t’appuyer sur la personne qui propose de te ramener chez toi ça t’évitera les chutes et les bleus.
Mentir. Enfin surtout mentir comme il faut. Savoir changer le mensonge en vérité. Et la vérité en mensonge.
Penser à survivre quoi qu’il arrive. Dans les situations les plus critiques, ne penser à rien d’autre qu’à ça. La volonté de survivre. Le reste est secondaire, superflu. On se surpasse quand on met tout de côté pour ne se fixer que sur un seul point, un seul objectif.