Portes ouvertes et portes fermées

Lectures diverses et rêve éveillé

Je savais qu’Internet était une espèce de mine d’or d’informations et autres connaissances, mais je crois que ce n’est qu’aujourd’hui que je réalise à quel point exactement tout cela est immense. Un peu comme l’espace mais à dimension plus humaine ; immensité fascinante autant qu’effrayante et que personne n’aurait le temps d’explorer tout entier, même en pouvant bénéficier de plus d’une vie. Moi qui continue de défendre le livre papier, je dois quand même avouer que j’apprécie de lire les fictions écrites à la va-vite par des gens bien loin d’être des auteurs confirmés. Souvent, je navigue entre résumé peu entraînant, fautes d’orthographes nombreuses - elles me gêne parfois, mais j’arrive en général à les ignorer - et histoires si passionnantes que j’en perds la notion du temps. J’en deviendrais presque accro à mon PC, presque hein, pas vraiment accro ; j’ai une volonté de fer donc impossible de tomber là-dedans.
Enfin, volonté de fer, c’est vite dit… quand je vis des journées aussi ennuyeuses que celle-ci, j’ai tendance à décrocher. Je m’abandonne dans mes rêveries afin de ne pas voir passer les heures. Une astuce qui marche assez bien, je trouve. Les gens qui me croisent doivent penser que je viens de me fumer un truc pas net. Je m’en fous. Ils peuvent penser que je suis une droguée si ça leur chante, grand bien leur fasse de juger ceux qui les entourent seulement à cause de leur apparence. Rêver et marcher en même temps, c’est pas facile, et moi, je suis plutôt fière de ma technique. Idem pour l’imagination. Qu’est-ce que je suis fière de mes progrès, à ce niveau-là ! Avant, je ne me souvenais presque jamais de mes rêves, je n’arrivais pas à inventer d’histoire pouvant remplir plus d’une page, ma passion pour le dessin s’était évaporée et même écouter de la musique m’agaçait. Heureusement que tout ça, tout ce monde léger, amusant, enfantin, m’est revenu peu à peu. La frontière entre ce qu’on nomme "réel" et ce qu’on nomme "imagination" est parfois si mince… chez certains peuples, elle n’existe même pas et une conversation peut contenir des éléments appartenant aux deux mondes. Je crois que j’aurais aimé naître chez ces peuples, grandir avec eux et m’imprégner, dès mon plus jeune âge, de leur sagesse de vie.