Tell me when you're out
Nouvelle descente aux enfers. Une soirée avec D et des potes rencontrés sur le chemin menant à un bar quelconque ; je ne sais plus lequel et je m’en fous, pareil pour les "potes". Rien ne compte et je le sais, mais bien sûr, je ne laisse pas les autres voir cette facette de moi-même et comme toujours ils n’y voient que du feu…
Je ne dis jamais que je me sens mal, tout comme je ne dis jamais à quel moment je sens qu’il faut que je parte, que je quitte ces personnes qui m’accompagne pour retrouver ma douce et amère solitude. Je ne dis jamais que le moment est venu pour moi de partir… parce que si je le disais, on chercherait à me convaincre de rester, et ça, je ne peux pas. Je ne peux pas rester. D a essayé mais j’ai dû lui avouer qu’il est finalement incapable de me retenir. Ce n’est pas un reproche, c’est simplement la vérité. Il ne peut pas, il n’en a pas la force. Personne n’en a la force. Pas même moi.
Une soirée amusante, certes. Voir D danser avec cette fille, c’était un vrai plaisir. Deux danseurs accomplis, deux corps en harmonie avec la musique, quoi de plus beau ?
Dans quelques heures, je devrai retourner bosser. Je n’en peux plus. Je ne veux pas bosser. Je ne veux pas sortir de cet appartement. Je ne peux plus me supporter. Je n’en peux plus et je ne peux le dire à personne.